La société aixoise et marseillaise SKILIT a développé un moteur lexical permettant aux algorithmes de comprendre le sens des mots. Appliqué au recrutement, il sert à détecter les compétences personnelles des candidats.

La jeune entreprise Skilit vient-elle de tirer le premier fil de la pelote sémantique que cherchent à dérouler nombre d'équipes de recherche en intelligence artificielle dans le monde ? C'est ce qu'estime la Satt Sud-Est (Société d'accélération du transfert de technologies), qui vient de l'accueillir dans son programme de maturation pour perfectionner un algorithme d'analyse et de comparaison du sens caché des mots, en collaboration avec le Laboratoire d'intelligence artificielle (LIA) d'Avignon.

« Notre outil est un décodeur qui capte la finesse du langage naturel, le graal de l'IA pour l'heure inaccessible au traitement statistique », explique Julia Santi Deletombe , présidente et cofondatrice de cette entreprise qui occupe 4 personnes. Avec son époux, Jean Marc Santi, expert en sciences du comportement, elle en a posé la première brique en développant un logiciel qui permet d'identifier les « soft skills », ces compétences personnelles révélées dans l'écriture d'une lettre de motivation à l'embauche.

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